NOS VILLAGES

COMPTE-RENDU DE LA RENCONTRE PUBLIQUE DU MAIRE ET DES ADJOINTS AU MAIRE AVEC LES HABITANTS DE LOCMIQUEL LE 19 JUILLET 2002

Les habitants de Locmiquel et de ses environs ont été invités par un tract distribué dans leurs boîtes aux lettres à rencontrer le maire et ses adjoints en " extérieur, face à l’abris bus " (sic) le vendredi 19 juillet 2002, " afin de débattre des sujets concernant leur quartier " " dans le cadre de la volonté de communication des élus de Baden avec la population " !

Un conseil municipal a eu lieu le lundi 15 juillet. Pas un mot de la part du maire sur cette réunion. Pas d’affichage (pas de communication !) sur le panneau d’affichage de Locmiquel.

Nous nous étonnons à nouveau du manque de communication de la mairie sur la vie de la commune . Ne serait-il pas normal que TOUS les élus soient tenus au courant des évènements de la vie municipale. Le conseil qui réunit régulièrement tous les représentants de la population de Baden n’est-il pas le lieu par excellence où le maire doit communiquer les différentes actions entreprises par la mairie auprès de la population ?

Cette réunion, loin d’être improvisée, avait été prévue de longue date : sonorisation, dossiers et présence de Mr Robert-Bancharelle, Président du syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable.

Adjoints au maire  présents: Mrs Jacob, Gueguen, Planchette, Fily et Le Sourd .

Après avoir présenté les personnes qui l’accompagnent, Mr Nicolazic déclare vouloir faire le point de l’ensemble des travaux et des projets dans le secteur de Locmiquel et demande aux participants de poser leurs questions : assainissement, effacement des lignes à moyenne tension, réfection de la chaussée, effacement des lignes à basse tension et téléphone.

La réunion ayant lieu en extérieur, il est souvent difficile de saisir les questions posées. Quelqu’un demande même au maire de prêter son micro à ceux qui posent leurs questions mais … Mr Nicolazic refuse ! " La personne n’a qu’à se tourner vers le public pour parler ! "

On l’entend donc souvent répondre à des questions inaudibles, ce qui ne simplifie pas la compréhension ! Il se crée alors souvent des apartés entre lui et certains habitants et la réunion n’est plus publique !

On comprend mieux la teneur du " courrier " reçu par les habitants de Locmiquel. Il s’agit plus effectivement de " communication " que de " concertation. "  Les mots ont leur importance !

Mr Robert-Bancharelle dresse un état des lieux en rappelant les différents problèmes posés depuis 1993 par le voisinage de Larmor-Baden et de Baden. Beaucoup de canalisations ont dû être installées en secteur privé. Déjà 660 000 euros d’investissement. Il reste 2 axes principaux à traiter (300 000 euros).La commune a profité de l’obligation du syndicat des eaux de casser les routes pour entreprendre l’effacement des lignes d’éclairage et de téléphone.

Il est souvent difficile de suivre les repères géographiques donnés oralement sans plans. Il faut souvent faire préciser ce qu’on appelle " devant, derrière … ".

Il restera entre autres le bassin versant vers les 7 îles à traiter qui nécessite un autre poste de relèvement.

-A quand la suite?

Mr N. " Au cours de l’exercice 2003-04 si les subventions arrivent. Rien n’a été étudié au-delà du carrefour. "

Le Conseil général a accordé une subvention de 1,5 M euros pour le renouvellement des canalisations anciennes. La qualité de l’eau potable est contrôlée systématiquement. 

- Pourquoi ne pas prévoir le mise en place de nouvelles bornes à incendie ?

Une borne demande un débit 60m³/h donc la sécurité incendie ne peut être apportée que si le volume sanitaire est apporté.

- Pourquoi ne pas exiger le nettoyage des zones à risques ?

Mr N. " Il faudrait faire le gendarme 365 jours/an. Des bornes à incendie ont été rajoutées rue du Danut, là où les débits sont suffisants. On rajoute quand c’est possible, à la charge de la commune + entretien annuel. "

Mr N. "  Les propriétaires. "

Mr N ." Ce n’est pas si simple ".

La voirie rue du Danut devrait être terminée avant l’été.

- Trottoirs. Prévus pour septembre-octobre sous réserve de la participation de Larmor-Baden aux frais de voirie et aux travaux (captage des eaux pluviales, trottoirs) ;

- Demande des habitants de poser des buses et faire des fossés pour éviter les inondations. Le maire s’est rendu sur place avec la DDE mais ce n’est pas programmé.

- Rue Cadic. L’eau arrive chez les habitants. Mr le maire a un devis

- Transformateur. Pourquoi un tel monument ? Un habitant de Locmiquel souligne avec humour le voisinage de l’abribus du ramassage scolaire avec le panneau " Danger de mort " sur le transformateur !

Mr N. " Celui qui était prévu à l’origine était deux fois plus grand . Donc c’est mieux. "

Mais l’EDF avait prévu un vert foncé. Mr N. " Engagements verbaux non tenus. "

D’autres transformateurs sont prévus. Pourquoi plusieurs petits transformateurs? Mr N. " Pour éviter les chutes de tension. Plus facile de neutraliser en cas de problème. "

Mr N. " Le coût est trop élevé. " " On ne peut pas dépenser à tort et à travers. " " Il faut soit canaliser les eaux pluviales soit enfouir les lignes. "

Cela entraîne la pose de nouveaux poteaux. Mr N. " Il faut toujours un poteau pour repartir. "

- Coupe-vitesse. Les pancartes ne suffisent pas ? Le maire réfléchit. Il y a une telle jurisprudence sur les ralentisseurs et les chicanes qu’il craint d’être condamné en cas de problème ;

Les habitants pensent qu’il y aurait un consensus rue du Danut.

- Quelles sont les règles en matière de stationnement ?

Mr N. " Pas de voitures sur les trottoirs. "

Et les camions ?

Mr N." De toute façon personne ne respecte les règles ! "

- Proposition des habitants : baliser le cheminement des piétons.

- Boîtes aux lettres ?

Mr N. " Il faut s’adresser à la poste. C’est elle la responsable. "

Chapelle. Quand va-t-on terminer les travaux ? Et le fleurissement ?

Mr N." On ne peut pas tout faire. "

- Chemins piétonniers. Un remblayage a été effectué à plusieurs reprises mais à l’entrée du bois les racines représentent un danger (accident l’année dernière).

Mr N. " On peut regarder ce qu’il est possible de faire. "

(note de BA : ce genre de travaux a été récemment effectué à Porh er Bleye)

- Effondrement de la falaise. Les camions s’arrêtent avant le début d’effondrement. Une étude a-t-elle eu lieu sur ce début d’effondrement ? l’ostréiculteur concerné demande à ce que soit nivelé l’endroit où se garent les camions qui se mettent déjà à l’endroit le plus large. " oui " pour la possibilité d’une étude.

Mr N." Oui, ce sera vu. On note. ça a même été déjà vu en partie. On était sur place. "

- Urbanisation. Combien de constructions encore ?

Mr N." On ne sait pas. La loi SRU prévoit la densification "

(note de BA : La loi SRU prévoit la densification là où c’est dense, c. à d. le bourg mais le respect des sites remarquables, fragiles etc … !)

- Numérotation des rues.

Mr N." Aujourd’hui on prévoit la numérotation du bourg, de Toulbroch’. On ne peut envisager la numérotation que si c’est un souhait global. Pas de dépenses si ce n’est pas souhaité. "

Cela semble nécessaire pour les livreurs. Pourquoi ne pas prévoir au moins un plan du quartier ?

Mr N. " On peut le faire progressivement. "

- Plage des 7 îles. Information nécessaire pour inviter le public à être plus précautionneux. (pierres du muret retrouvées sur la plage). Proposition d’une pancarte –Site fragile, Le site est sous la protection de la population etc …-

Mr N. " Cela peut être utile. On va faire un essai. Mais sera-t-il respecté ? On verra si les panneaux restent en état. "

- Anse des trois chalands.  Qui est responsable de l’élagage des arbres au-dessus de la côte ? Mr N. "Les propriétaires. "

- Qui est propriétaire au-dessus du mur érigé par la commune ? Pas de réponse.

- Nouvelle crêperie. Les clients stationnent sur le trottoir car l’accès au parking est impraticable. Demande de diminution du mur pour une meilleure vision à gauche. Le nouveau mur et la pancarte créent un manque de visibilité.

Mr N. " Non, ce n’est pas dangereux. "

Mr N. " Les véhicules dégradaient le bord du fossé. "

- Existence d’un regard dangereux rue du Beurly.

Mr N. " La grille vient d’être refaite. "

Mr N. " Ce n’est pas prévu pour l’instant. "

- Où est la poubelle à verres ? Pas de réponse

Quelques dialogues hors micro ont alors lieu et sont donc inaudibles pour le public.

La réunion se termine soudain sur la question des lampadaires. Le maire dit que la commune n’autorise que deux modèles sur la commune pour garder une unité de style et propose au public de voir ces modèles dans un dossier de Mr Fily. Tout le monde se précipite et c’est la fin !

BA rappelle qu’un schéma directeur d’EDF -GDF appelé " Horizon 2010 " prévoit la suppression totale des réseaux aériens haute tension catégorie A en bord de côtes. Baden est une commune prioritaire.

Baden Autrement propose que les prochaines réunions de quartier soient annoncées en conseil municipal, que les habitants soient avertis par courrier de la tenue d’une telle réunion (certains d’entre eux nous ont déclaré qu’ils se seraient organisés pour être sur place s’ils avaient été au courant. Toute la population d’un quartier est concernée quel que soit son rythme de vie et d’occupation de sa maison.

BA rappelle qu’une telle réunion a déjà eu lieu pour les habitants de Penmern. Les habitants avaient rencontré le maire et ses adjoints dans la salle municipale, ce qui facilitait la bonne compréhension de tous les participants et la clarté des débats.

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Les Quartiers de Penmern  20/05/02

Suite à la réunion publique du 22 06 01 et après enquête auprès des habitants de Penmern, l'association "Les quartiers de Penmern" a soumis au Maire de Baden une liste de propositions de noms de rues lors de leur entrevue en mairie du 27 04 02.

En ce qui concerne les voies privées, ce sont aux riverains de décider d’une appellation ou non et de financer les panneaux correspondants !

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Penmern le 12/12/01

Les habitants de Penmern redoutent une urbanisation excessive car ils pensent que les infrastructures du quartier sont nettement insuffisantes. Pour preuve , deux incidents sur la route du Bois-bas la semaine dernière.

Un semi-remorque et une voiture particulière sont entrés en collision et un semi-remorque s'est embourbé dans le fossé au Bois-Bas par manque de place dans sa manœuvre !

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Le Bélano le 8/10/01

Les riverains de la voie communale 202 constatent que l’accroissement rapide de la population et du trafic lié au développement de l’activité professionnelle du secteur a pour conséquence une augmentation de la circulation automobile. Certains conducteurs ignorent la limitation de vitesse, la largeur des voies de circulation reste identique et son étroitesse devient de plus en plus dangereuse pour les piétons et les cyclistes.

Les riverains ont du céder une parcelle de leurs terrains dans la perspective d’un élargissement futur de la route. Jusqu’à présent les services communaux se sont contentés de creuser un fossé large et profond entraînant un danger permanent pour les utilisateurs de la chaussée. Les riverains sont "déçus" de l’emploi qui a été réservé à leurs parcelles cédées. Pour assurer une meilleure circulation et le stationnement et remédier en partie aux inconvénients actuels en attendant des aménagements futurs, il suffirait de procéder au BUSAGE des fossés

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Une nouvelle association est née : " Les quartiers de Penmern " 8/10/01

L’association - loi - 1901 a pour but le maintien de la qualité de la vie sur le site de Penmern.
Son objectif est d’harmoniser la vie des habitants au quotidien, d’entretenir des relations de bon voisinage et de réfléchir ensemble sur des problèmes purement locaux. Un esprit d’ouverture et de dialogue animent le bureau de cette association.
La nouvelle loi SRU introduisant une concertation obligatoire dans les questions d’urbanisme, cette association sera un excellent outil de dialogue dans les différentes actions engagées sur le site.

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Chapelle de Penmern le 28 09 01

Suite à la demande de Mme Scherpe auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d'étudier la possibilité d'une protection de la chapelle de Penmern au titre de la loi sur les monuments historiques, la commission régionale du patrimoine et des sites a émis un avis défavorable à l'instruction complète du dossier, l'édifice remanié n'ayant pas une qualité architecturale suffisante. TOUTEFOIS pour son entretien des SUBVENTIONS au titre du PATRIMOINE RURAL NON PROTEGE (PRNP) pourront être accordés à la commune.

Nous nous félicitons d'avoir pris cette initiative.

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Réunion de quartier des habitants de Penmern le 22 06 01

Les habitants de Penmern étaient invités à une réunion d'information et de discussion organisée par la municipalité.

La dernière réunion remonte à l’automne 1995.

Officiellement l'objet de la réunion était de définir les noms de rue de ce secteur. Il est à noter que le plan des rues à nommer n'a été distribué que le soir même de la réunion !

En fait les habitants de Penmern étaient surtout intéressés par l’information qui devait leur être donnée sur le fameux projet de lotissement qui fait déjà couler beaucoup d’encre alors que la zone concernée est toujours classée à l’heure actuelle en zone NAd (non constructible aujourd’hui, urbanisable à moyen terme).

Monsieur Nicolazic, Maire de Baden, était accompagné de Messieurs Jacob,Planchette, Fily (urbanisme), Guéguen ((tourisme et loisir), Le Sourd, maires adjoints, de Messieurs Edeline (services techniques de Baden), Robert-Bancharel ( délégué de la commune au Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable de Vannes-Ouest (SIAEP) et enfin de Maître Matyja !!!!

Mme Scherpe a demandé une explication à la présence pour le moins surprenante de Maître Matyja, notaire à Vannes. Mr Nicolazic lui a répondu qu’il était là en tant que conseiller !

Il faut tout de même savoir que c’est son étude qui gère les terres des propriétaires concernés par l’éventuel lotissement !

Chapelle de Penmern : La pelouse de la chapelle est souvent occupée par des voitures, voire des campings-cars. Une aire de stationnement est-elle prévue ?

Le classement en zone NDS et boisée du côté de la rivière de Pomper exclut toute construction.

(BA : A noter que par arrêté municipal en date du 11 juin 2001, l’autorisation de couper 25 à 30 pins maritimes sur cette zone, en bordure de route, a été accordée pour des motifs de sécurité.)

Routes et Circulation

Un problème de stationnement se pose aussi par suite d’une grande fréquentation de la base de l’entreprise Varech. Le stationnement des voitures empiète souvent sur le domaine privé et des particuliers ont dû prendre des mesures drastiques pour protéger leurs accès . Il leur est arrivé de ne plus pouvoir sortir de chez eux !

La zone verte appartient aux propriétaires du lotissement, ainsi que les voiries. C’est une zone protégée donc impossibilité d’y établir une aire de stationnement.

La route conduisant de la chapelle au Moulin de Pomper est théoriquement interdite aux poids lourds mais les habitants de Penmern constatent régulièrement des infractions à cette réglementation. Seul le car scolaire est autorisé à emprunter cette portion de route. Encore faudrait-il s’assurer que des enfants sont concernés par le ramassage sur le trajet. S’il n’y a personne certaines années scolaires le car pourrait rejoindre la route d’Arradon-Vannes par le même chemin que les poids lourds.

Quelques habitants rappellent qu’ils paient des impôts locaux et aimeraient que leurs portions de routes soient entretenues et refaites (" route du sableur ").

La densité de la circulation a beaucoup augmenté ces dernières années. La route devient dangereuse du fait d’une vitesse souvent excessive. Avant de penser à accroître l’urbanisation du secteur, ce point devra faire l’objet d’une réflexion et d’une étude approfondie.

Noms des rues : Mr Nicolazic pensait repartir avec une liste définitive des noms de rue attribués aux voies du quartier !

Les avis étaient fort divers : noms des anciens maires, noms des anciens combattants, noms des lieux dits. Cette dernière solution semble emporter la plus forte adhésion. C’est le seul moyen de faire passer à la postérité des noms qui disparaîtraient du vocabulaire local ( Porh er Bleye, Mane Rohec, Coat-Isel, etc …). Il faudra juste se mettre d’accord sur l’orthographe de certains noms !

Le temps de la réflexion est là aussi nécessaire. Les élus peuvent déjà définir un projet grâce aux indications des participants mais il faudra absolument soumettre à nouveau un projet élaboré aux habitant avant tout décision, condition essentielle de la concertation annoncée par Mr le Maire !

Ramassage des ordures : Combien de sacs déchirés par les bêtes la nuit ? A quand les poubelles normalisées fournies par la commune ?

(BA: Il faut savoir que c’est la commune qui se charge elle-même de l ‘évacuation des déchets de la poubelle de la zone de stationnement de la cale du Bois-Bas . Aussi n’est-il pas rare de voir le camion poubelle qui ramasse les ordures ménagères des maisons voisines faire demi-tour sur cette zone en laissant derrière lui une poubelle débordant, surtout après le week-end ! mais cette poubelle ne lui " appartient " pas !)

Une habitante demande aussi l’installation de toilettes publiques à proximité des sentiers côtiers.

" Lotissement "

Officiellement, il n’ y a pas de projet puisque la zone n’est pas constructible !

Mais Mr Nicolazic doit enfin admettre que lui ont été soumis des avant-projets de promoteurs qui aimeraient urbaniser cette zone. La taille des lots serait de 1000 à 1200 m2. Une zone verte couvrant 20% de la superficie est obligatoire. La commune a donc été approchée par des promoteurs. Un bilan d’opération est en préparation.

La zone concernée couvre environ 6ha. Le classement en zone NA témoigne de la volonté politique des élus d’envisager ce périmètre comme urbanisable. Les règles de définition de la constructibilité ne sont pas encore établies.

Trois familles propriétaires (présents dans la salle mais qui n’ont pas voulu s’exprimer) sont concernées directement par le classement de ces zones dans le prochain PLU (plan d’urbanisation local) dont la révision a été votée dès le premier conseil municipal ! Le futur opérateur doit donc trouver un accord avec elles et concilier l’envie de vendre, d’acheter et un accord sur les prix.

La mise en place du dossier est complexe :

Un plan d’aménagement d’ensemble doit être défini même si chaque terrain est déclaré constructible. La commission des sites doit valider le projet sur le plan de l’intégration dans le site ( BA : l’urbanisation du littoral va-t-elle dans le sens de la protection du littoral ?). La commune impose un cahier des charges précis. C’est elle qui par ex. peut imposer 30% de la surface en espaces verts ! Pour un tel projet il faudra prévoir environ 800 000 FF de réseau souterrain. Il ne faut pas oublier que le promoteur doit " gagner " de l’argent !

BA : Une zone NA ne devient pas obligatoirement constructible. On voit aujourd’hui des communes du golfe qui renoncent à urbaniser de telles zones. C’est le maire qui maîtrise le devenir de sa commune !

Intentions de la commune ?

Mr Nicolazic répond que s’il est là , c’est précisément pour écouter et définir … après !

Qui décide du COS ? La commune !

Le projet d’assainissement prévu pour le lotissement serait-il " utile " à la commune ? Une certaine ambiguïté existe par le fait que la gestion d’un patrimoine privé interfère dans le processus public, par ex. en ce qui concerne l’assainissement (contraintes d’intérêt public).

Le secteur du Bois-Bas n’a pas été retenu dans le projet général d’assainissement du secteur Penmern - Port Blanc.

L’aménagement interne du lotissement est à charge du lotisseur. Mais si le projet naissait, le SIAEP servirait l’ensemble de la zone. On peut penser que l’opérateur soit sollicité pour verser une " participation " à la commune.

(A ce propos , rappel de Mr Robert-Bancharel : avant décembre 2005, chaque personne sera contrainte d’accepter des contrôles de l’installation individuelle. Eventuellement des travaux considérables dans le secteur pourraient entraîner l’obligation d’un assainissement collectif.

D’après Maître Matyja, les enjeux professionnels sont très grands. Donc le projet ne pourra aboutir qu’au prix d’une concertation. Tout professionnel qui s’intéresse à ce dossier ne peut agir que dans la transparence . Si l’accord ne se fait pas, le projet n’aboutira pas. Il aurait trop peur du recours administratif que pourraient entreprendre les associations !!!

BA : Espérons que ce souci de transparence soit aussi celui de nos élus !

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